Même quand la caravane est passée, les chiens continuent d’aboyer
Pourtant, il s’est trouvé plusieurs voix pleine de sagesse pour recommander à ceux à qui les opinions publiées par Suisse Magazine ne plaisaient pas de tout simplement les ignorer.
C’était la solution raisonnable, résumée d’ailleurs par deux contributeurs sous la forme The best thing to do is to no longer mention Philippe Alliaume ou sous la forme Now we should turn a cold shoulder to this persona non grata and simply ignore him.
Et, pensant, naïvement, que cette solution intelligente serait suivie, j’avais même retiré du présent blog l’ensemble des posts concernant les errements récents de SC. Certes, cela privait « techniquement » un peu les quelques milliers de lecteurs du site ( d’après les statistiques hébergeur), y compris ceux des modérateurs de SC qui utilisent des IP masquerades en pensant que le bruit de leurs bottes cloutées n’est pas repérable, mais heureusement pour nos fidèles lecteurs, papier et en ligne, il y a autre chose à lire sur Suisse Magazine que ces gesticulations pitoyables. NaÎf que j’étais de penser que ces sauvages étaient accessibles à l’apaisement.
Seulement voilà, j’avais oublié que lorsqu’une bête féroce a senti le goût du sang, il ne suffit pas de la remettre dans sa niche pour la calmer. Passons sur les délicats appels et incitations à pirater le présent site et à le mettre à genoux (les mêmes qui se réclament de textes de lois qu’ils ne maîtrisent pas appellent à les violer activement). Die Hetze, die solche Querulanten loslassen, kann man aber auch ganz anders abstellen undzwar, in dem man deren Seite hackt und ein Käferchen einschleust. Dann sind solche Leute weg vom Fenster und denken vielleicht mal ein Bisschen nach. Dies ist allerdings strafrechtlich auch nicht sauber, aber wenn’s auf normale Weise nicht geht, dann vielleicht eben so ….. Il n’y en a pas encore eu un pour proposer de débarquer à la rédaction avec son fusil d’assault en bandouillère, mais gageons que certains y pensent, c’est tout à fait compatible avec leur conception de la liberté d’expression, du contradictoire et de la possibilité d’imposer leurs opinions aux autres.
Pas facile de savoir ce qu’ils veulent vraiment. On leur demande un interview publiable sur leurs thèses, ils refusent de répondre. On leur apporte la contradiction, ils censurent. Ils se plaignent de ne pouvoir répliquer ici même, on leur offre trois moyens différents de le faire, ils n’ont toujours rien à dire. Quand par hasard (deux fois) ils nous écrivent et qu’on les publie, ils demandent que leur courrier ne soit pas publié. Ils braient au sujet des billets de blogs ici postés, on les retire espérant que cela améliorera leurs nuits agitées et qu’ils passeront à autre chose, et bien non, ils continuent à braire contre le fait que cela ait été retiré. Et ils débarquent chacun plusieurs fois par jour sur ce blog dont ils prétendent (..) blog that is probably read by 1.5 people.
Il n’y a malheureusement pas moyen de débattre de sujets de fonds avec de pareils excités. C’est sans doute pour cela que les débats de fond sur SC ont autant de mal à naître au bout de 4 ans d’existence. Alors il reste un intérêt sociologique et entomologique à observer le bocal et ses réactions. Leur proposer le débat chez eux ne marche pas, leur proposer le débat ici ne marche pas, retirer la totalité des billets de blogs ici ne marche pas.
Alors essayons une autre forme, ne laisser que un ou deux billets qui leur permettront de se calmer si après les avoir lus, ils les comprennent. Et on verra bien.
Celui-ci en fait partie, et un récent qui faisait le point sur les aspects de droit dont ils parlent sans le maîtriser aussi.