Saute-frontière
Au total, la fraudeuse de 40 ans a touché plus de 100 000 euros.
C’est un sacré jackpot. Une femme de 40 ans, a été condamnée mardi à six mois de prison avec sursis et 1 000 euros d’amende pour avoir fraudé les allocations-chômage. Entre 2013 et 2015, cette frontalière a touché 49 000 euros de la part de la France, et 59 000 de la Suisse.
Comme le révèle le Dauphiné, la quadragénaire avait falsifié ses bulletins de salaire de son employeur, suisse, avant d’affirmer aux deux administrations ne pas toucher d’argent.
Il y a quelques semaines, elle avait été contrôlée en flagrant délit de travail au noir dans un institut de beauté de Bellegarde-sur-Valserine (Ain), accueillant les clients en tenue, alors qu’elle était censée travailler de l’autre côté de la frontière. Toujours sans le déclarer à Pôle emploi, explique le quotidien.
Jugée cette semaine par le tribunal correctionnel de Bourg-en-Bresse, elle s’est dit « persuadée » que les administrations françaises et suisses allaient « se mettre d’accord ». Elle a déjà dû rembourser l’argent perçu en France.