classement des écoles suisses
Education Les hautes écoles suisses sont d’un excellent niveau, selon une comparaison internationale. Au total, 26 filières de huit écoles helvétiques se rangent parmi les dix meilleures du monde.
Pour la cinquième année, l’EPFZ est No 1 en sciences de la terre dans le classement mondial Quacquarelli Symonds (QS) des hautes écoles par disciplines. L’Ecole hôtelière de Lausanne caracole elle en tête de sa spécialité.
Seules six hautes écoles au monde ont plus de filières dans les dix premiers rangs que l’Ecole polytechnique fédérale de Zurich (EPFZ), toutes en Grande-Bretagne ou aux Etats-Unis. Dans treize branches, l’EPFZ fait partie des dix meilleurs du classement QS par branche.
Au total, 26 filières de huit écoles suisses se rangent parmi les dix meilleures du monde. Aucun autre pays d’Europe continentale n’abrite une telle concentration de filières de classe mondiale, constate QS dans son communiqué diffusé mardi.
L’Ecole polytechnique fédérale de Lausanne (EPFL) a le deuxième plus grand nombre de programmes d’études placés dans les dix premiers rangs: sept de ses domaines spécialisés figurent parmi les meilleurs au niveau mondial. Celui de la science des matériaux est le mieux placé, partageant le 7e rang.
Domaine hôtelier
Dans le secteur hôtelier et gestion du temps libre, ce sont surtout les écoles hôtelières romandes qui brillent. Outre l’Ecole hôtelière de Lausanne, première, l’école internationale en gestion hôtelière Les Roches et l’Institut de Glion se partagent la troisième place. La « Swiss Hotel Management School » (SHMS) occupe le cinquième rang.
QS publie son classement pour la dixième fois. En vedette, l’université de Cambridge, avec 38 disciplines dans les dix premiers rangs, suivie de Harvard, avec 25 disciplines.
L’évaluation se base sur quatre facteurs-clés, pondérés différemment selon les matières. Ainsi les publications jouent un rôle bien plus grand en médecine que dans le domaine des arts vivants. Des éléments concernant la réputation académique de l’établissement et le prestige dont ses anciens élèves jouissent dans le monde du travail, mais aussi la portée de ses publications dans la communauté scientifique et la productivité de ses chercheurs sont aussi pris en compte.
Les résultats des hautes écoles suisses dans ce classement s’est clairement amélioré pendant les cinq dernières années, a relevé le directeur de recherche de QS, Ben Sowter, interrogé par Keystone-ATS. C’est dans le domaine de la réputation que la progression a été la plus significative durant ce laps de temps.