Politique à la Suisse
https://www.rts.ch/info/suisse/10708734-la-surrealiste-histoire-de-christian-levrat-a-la-fete-de-matu-de-sa-fille.html?fbclid=IwAR2V2XmPq_ujH1nFzQIlJYzA_WcP7V7V-dFbZ76tImEwO7_Xp_lztyUs5d4
La surréaliste histoire de Christian Levrat à la fête de matu de sa fille
Cette histoire rocambolesque, déjà dévoilée mi-juillet par la Weltwoche et développée vendredi par la NZZ, fait sourire dans les travées du Parlement.
Fin juin, durant une séance de commission parlementaire à Kriegstetten (SO), le président du Parti socialiste Christian Levrat confie à ses collègues qu’il va rater la remise de maturité de sa fille, car il entend participer à la discussion sur la loi fédérale sur le contrat d’assurance.
Le PDC Konrad Graber réagit en affirmant qu’on ne peut pas déroger à son devoir de père, même pour de la politique. Le Lucernois fait alors une proposition inédite à Christian Levrat: voter à sa place, contre son propre avis donc, pour permettre à son adversaire socialiste de se rendre à la cérémonie.
Des clés perdues et Ueli Maurer en sauveur
Christian Levrat accepte. Mais alors que le Fribourgeois s’apprête à partir, il ne parvient pas à retrouver ses clés de voiture. Et l’histoire prend une dimension plus surréaliste encore: le président de la Confédération Ueli Maurer entre en scène et lui prête spontanément sa limousine de fonction, avec chauffeur.
Le socialiste accepte et a donc débarqué, en limousine présidentielle et à l’heure, à la remise de maturité de sa fille. Et Ueli Maurer a lui-même ramené jusqu’à Berne la voiture privée de Christian Levrat, dont les clés ont entre-temps été retrouvées sur la portière.
« Je rangerai mieux ma voiture »
A l’issue de cette étrange histoire, le principal protagoniste s’est fendu de remerciements sur Twitter, affirmant qu’elle n’est possible qu’en Suisse. « Je rangerai mieux ma voiture », promet-il également.
Interrogé dans le 19h30, Christian Levrat sourit encore: « On ne verrait pas dans un autre pays l’ancien leader de l’UDC prêter sa voiture au président du Parti socialiste. C’est complètement inimaginable. C’est un enchaînement de circonstances cocasses. C’est une force de la Suisse: on s’affronte durement sur le fond, mais derrière les relations humaines sont positives. »
Valérie Gillioz/boi
Cette histoire rocambolesque, déjà dévoilée mi-juillet par la Weltwoche et développée vendredi par la NZZ, fait sourire dans les travées du Parlement.
Fin juin, durant une séance de commission parlementaire à Kriegstetten (SO), le président du Parti socialiste Christian Levrat confie à ses collègues qu’il va rater la remise de maturité de sa fille, car il entend participer à la discussion sur la loi fédérale sur le contrat d’assurance.
Le PDC Konrad Graber réagit en affirmant qu’on ne peut pas déroger à son devoir de père, même pour de la politique. Le Lucernois fait alors une proposition inédite à Christian Levrat: voter à sa place, contre son propre avis donc, pour permettre à son adversaire socialiste de se rendre à la cérémonie.
Des clés perdues et Ueli Maurer en sauveur
Christian Levrat accepte. Mais alors que le Fribourgeois s’apprête à partir, il ne parvient pas à retrouver ses clés de voiture. Et l’histoire prend une dimension plus surréaliste encore: le président de la Confédération Ueli Maurer entre en scène et lui prête spontanément sa limousine de fonction, avec chauffeur.
Le socialiste accepte et a donc débarqué, en limousine présidentielle et à l’heure, à la remise de maturité de sa fille. Et Ueli Maurer a lui-même ramené jusqu’à Berne la voiture privée de Christian Levrat, dont les clés ont entre-temps été retrouvées sur la portière.
« Je rangerai mieux ma voiture »
A l’issue de cette étrange histoire, le principal protagoniste s’est fendu de remerciements sur Twitter, affirmant qu’elle n’est possible qu’en Suisse. « Je rangerai mieux ma voiture », promet-il également.
Interrogé dans le 19h30, Christian Levrat sourit encore: « On ne verrait pas dans un autre pays l’ancien leader de l’UDC prêter sa voiture au président du Parti socialiste. C’est complètement inimaginable. C’est un enchaînement de circonstances cocasses. C’est une force de la Suisse: on s’affronte durement sur le fond, mais derrière les relations humaines sont positives. »
Valérie Gillioz/boi