Eugène Burnand un peintre vaudois à la belle époque

Par Alain-Jacques Czouz-Tornare%%% Eugène Burnand est à l’évidence avec Ferdinand Hodler, un des artistes suisses les plus célèbres en France au tournant du XIXe siècle.

Bien oublié de nos jours, il n’en reste pas moins un peintre qui, à ses débuts parisiens, a pratiqué avec succès le dessin de presse et la gravure pour l’édition de luxe, avant de se spécialiser dans l’art animalier et de devenir l’archétype même du contre-modèle aux yeux des tenants de l’art moderne.%%% Eugène Burnand est né le 30 août 1850 à Moudon, au château de Billens. Ses parents qui le destinent à l’architecture, le font entrer à l’École polytechnique de Zurich où il obtient son diplôme en 1871. Mais c’est l’art pictural qui l’attire et, en 1872, il entre tout naturellement à l’École nationale des Beaux-Arts de Paris où il intègre l’atelier de Jean-Léon Gérôme (1824-1904) qui a repris celui de son compatriote vaudois Charles Gleyre. C’est là qu’il peint ses premières toiles. %%% P[our lire la suite|/sites/smblog/dotclear/index.php?pages/S-abonner-%C3%A0-Suisse-Magazine||S’abonner]