Le mensonge continue

Lecture de  http://www.uasfrance.org/bienvenue.ws

L’UASF (Union des Associations Suisses de France) représente les 195’000 Suisses de France auprès de l’OSE (Organisation des Suisses de l’Etranger).


C’est totalement faux . L’UASF est l’union des ASSOCIATIONS Suisses de France et non plus comme elle s’intitulait il y a longtemps l’Union des Suisses de France.

Elle ne représente absolument pas 195 000 Suisses de France mais tout au plus quelques centaines d’adhérents de celles des associations qui en sont membre.

La carte présentée ici https://www.google.com/maps/d/u/0/viewer?hl=fr&authuser=0&mid=zrSQodf3elsI.kfKZmlljpfcQ  et issue du même site est tout aussi mensongère. Il y a plus de 100 associations Suisses en France, dont la grande majorité ignore purement et simplement l’UASF et/ou refuse d’y adhérer et/ou en a démissionné.

Notons qu’on trouve sur la liste publiée par l’UASF
   – des associations qui ont notoirement démissionné depuis longtemps
   – des associations fort sympathiques, genre les sociétés de bienfaisance, dont les membres qui sont en réalité des donateurs n’ont jamais été consultés sur l’adhésion à l’UASF
   – des fondations qui posent exactement le même problème  
   – des associations inexistantes ou dissoutes

Rappelons enfin que l’OSE, bien qu’organe privé qui n’a aucun caractère monopolistique, ainsi qu’il en est clairement résulté des débats lui ayant limité son inscription dans la Lsetr, bénéficie par ailleurs de subventions publiques.

A ce titre, elle est charge d’un service public et ne saurait valablement réserver ses services à ceux qu’elle obligerait préalablement à adhérer à une faitière nationale, sauf à se rendre coupable d’un abus de pouvoir dans l’usage qu’elle ferait de fonds publics.

Contrairement d’ailleurs à ce qu’affirme l’UASF, l’OSE tolère de nombreuses sociétés Suisses non membres des faitières nationales, notamment mais non exclusivement en France et au Royaume Uni, et ne prive les Suisses correspondants d’aucun droit.

En France, ne pas adhérer à l’UASF empêche pour le moment de candidater au CSE qui n’est nullement le parlement des Suisses de l’étranger mais l »organe de direction privé de l’association privée OSE. En UK il n’en est pas de même, et il parait ( source récente et directe) que le nouveau président de l’OSE se serait engagé à y introduire enfin la louche de démocratie qui y fait cruellement défaut.

Attendons de voir si les paroles sont complétées par des actes.