Leçon de démocratie sauce OSE

L’OSE le truc où on aime tellement la démocratie
a) que ça fait plus d’1/2 siècle qu’on se fait passer pour un parlement alors qu’on n’a aucune légitimité electroale
b) que quand on se prend une branlée électorale, on ne voit pas l’utilité de démissionner

https://www.swissinfo.ch/fre/%C3%A9lections-f%C3%A9d%C3%A9rales-2019_exit-le–p%C3%A8re–de-la-loi-sur-les-suisses-de-l-%C3%A9tranger/45376728

Exit le «père» de la Loi sur les Suisses de l’étranger

Avec le tremblement de terre politique qui a bouleversé hier la représentation tessinoise au Conseil des États, la Cinquième Suisse perd son ardent défenseur au Parlement: le démocrate-chrétien Filippo Lombardi. Mais cette non-réélection n’affectera pas son engagement en tant que vice-président de l’Organisation des Suisses de l’étranger (OSELien externe), affirme sa directrice Ariane Rustichelli.

«Évidemment, nous sommes profondément désolés», déclare Ariane Rustichelli. «Mais d’un autre côté, nous avons la certitude de pouvoir continuer à compter sur un homme qui se bat pour la défense des intérêts de ses compatriotes dispersés dans le monde, et cela nous réconforte».

Après sa défaite surprenante, le désormais ancien chef du groupe PDC aux Chambres fédérales a en effet assuré à la directrice de l’OSE qu’il resterait à la vice-présidence de l’Organisation. Lui qui était notamment connu au Parlement comme «le père de la Loi sur les Suisses de l’étranger» (LSEtrLien externe), a même dit que dorénavant, il aurait «encore plus de temps à consacrer à l’OSE et à la cause de nos concitoyens dans le monde».

D’autre part, Ariane Rustichelli rappelle que pour faire valoir les préoccupations et défendre les intérêts de la Cinquième Suisse aux Chambres fédérales, l’OSE peut toujours compter sur l’Intergroupe parlementaireLien externe Suisses de l’étranger.

En tout état de cause, même s’il ne siège plus au Parlement fédéral, «Filippo Lombardi reste un acteur de premier plan du paysage politique suisse, non seulement par sa connaissance approfondie de tous les rouages, mais aussi par son vaste réseau de relations dans les mondes politique et économique. Il ne faut pas oublier qu’il est lui-même un entrepreneur», souligne Ariane Rustichelli.

Des échos dans les médias de tout le pays

Le poids du désormais ex-sénateur tessinois sur la scène nationale se mesure également à l’écho que sa défaite soulève dans les médias de toute la SuisseLien externe. Dans un article conjoint intitulé «Il a manqué 45 voix au titan», les quotidiens zurichois «Tages-Anzeiger» et bernois «Der Bund» résument son duel électoral perdu avec la socialiste Marina Carobbio Guscetti: «45 voix pour éliminer une des figures les plus influentes du Palais fédéral. Filippo Lombardi, le titan tessinois de 63 ans, qui réunissait le pouvoir financier, politique et social en une véritable puissance; lui qui avait obtenu le plus de voix au premier tour de l’élection le 20 octobre et dont on n’imaginait pas qu’il puisse ne pas être élu».

Un épilogue que le quotidien «Neue Zürcher Zeitung» décrit comme «une fin brutale et inattendue pour un politicien qui avait acquis une grande renommée au niveau national durant ses longues années d’activité».

(Traduction de l’italien: Marc-André Miserez), swissinfo.ch/sf

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