Liberté de la presse en Suisse

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Intéressant de lire que la Suisse recule dans le classement à cause de la « perte de diversité ».
S’agissant des Suisses de l’étranger, il existait, il y a environ 70 ans, un certain nombre de magazines indépendants pour les Suisses de l’Etranger, Gazzetta Svizzera, Swiss American Review, Swiss American Journal et … Le Messager Suisse http://suissemagazine.com/Annees.htm

Le DFAE et l’OSE ont alors lancé la Revue Suisse, feuille « officielle » qui a été explicitement copiée sur le Messager Suisse. http://web.archive.org/web/20050217084633/http://www.revue.ch/fr/content/5e_suisse/30_ans_anniversaire.php

Nourrie de fonds publics, et substituant à la liberté journalistique la pensée unique bernoise, cette dernière a parfaitement atteint son but, elle a étranglé et fait disparaître l’ensemble des titres indépendants.

C’est ainsi que maintenant les Suisses de l’étranger sont informés par une seule source dont l’absence d’indépendance est notoire et que la Suisse recule dans le classement de la liberté de la presse.


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La liberté de la presse recule en Suisse. Le pays perd quatre places au classement annuel de Reporters sans frontières (RSF). Ceci en raison de plusieurs facteurs, comme la perte de diversité, la pandémie, mais également l’inclusion de nouveaux critères d’évaluation. La situation de la presse suisse n’en reste pas moins «plutôt bonne».

Le refus en votation du paquet d’aide aux médias, le 13 février dernier, laisse la situation irrésolue, note RSF, qui demande aux pouvoirs publics de reprendre le dossier en main. La loi comporte également des failles. La multiplication des mesures provisionnelles demandées, et souvent obtenues, contre des médias montre que la Suisse n’est pas à l’abri des procédures dites «bâillons».

Pour cette vingtième édition de son classement mondial, RSF a fait évoluer sa méthodologie, qui tient compte désormais de cinq nouveaux indicateurs: contexte politique, cadre légal, contexte économique, contexte socioculturel et sécurité. Les comparaisons entre 2021 et 2022 sont donc à manier avec précaution. Cette nouvelle méthodologie a notamment eu un impact sur le classement de la Suisse.

Au niveau mondial, le classement révèle une double polarisation, estime RSF. Dans les sociétés démocratiques, le développement de médias d’opinion sur le modèle de Fox News et la banalisation des circuits de désinformation, amplifiée par les réseaux sociaux, provoquent un accroissement des clivages.

https://www.swissinfo.ch/fre/aujourd-hui-en-suisse/47564110