Haro sur le grec et le russe

Le gouvernement bernois envisage de supprimer le grec et le russe comme branches principales dans les gymnases du canton. Le but est d’économiser 400 000 francs par an. Les professeurs s’insurgent, estimant cette mesure disproportionnée financièrement et honteuse du point de vue de la politique de la formation. Berne serait le premier canton universitaire suisse à abandonner le grec, l’une des branches les plus traditionnelles au lycée. Le Parlement cantonal doit maintenant se prononcer…