Quand le Tribunal fédéral parle de « bouffon »

Traiter quelqu’un de « bouffon » n’est pas une injure, selon le Tribunal fédéral, qui a annulé la condamnation d’un Vaudois à cinq jours-amende avec sursis. « Si l’emploi du terme « bouffon » dans le sens de ridicule a une portée dépréciative, il ne peut pas pour autant être considéré comme une injure. Ce n’est ni un mot grossier, vulgaire, ni un mot outrageant revêtant une intensité suffisante pour considérer qu’il constitue une marque de mépris pénalement répréhensible », a fait valoir le Tribunal fédéral.