Sic Transit Swisscommunity Mundi

Comme disait Audiard, voilà un truc qui n’a pas fini de tourner. 

Et pendant ce temps là sur Swisscommunity ? 

A part quelques aimables suisses qui passent et ne restent pas, il n’y a que deux fils qui sont réellement actifs (respectivement une vingtaine et une cinquantaine de contributions), ce sont les fils  qui s’indignent des conditions dans lesquelles deux membres actifs ont été exclus. Nous vous le disions, c’est une caricature du situationnisme.

Nous disons  bien des conditions, car ceux qui protestent protestent aussi au nom de la liberté d’expression. Ils ne partagent pas forcément les opinions des exclus, mais n’admettent pas pour autant la censure qui règne contre leurs propos  et qui permet d’exclure sans en discuter.

Pendant ce temps là, les modérateurs tentent de faire croire qu’ils n’y sont pour rien, voir même qu’ils ne sont pas au courant. C’est amusant quand on se se souvient que tel modérateur était le premier quelques jours plus tôt à expliquer d’un ton docte à un contestataire que « lui seul [le modérateur] pouvait avoir un avis autorisé sur l’exclusion récente, car il avait vu les messages, les messages privss, les avertissements etc .. « , et quand on sait aussi qu’une autre modératrice n’a pas hésité à aller faire état hors Swisscommunity de propos tenus sur Swisscommunity pour essayer de provoquer des réactions hostiles aux membres dont elle souhaitait l’exclusion.   

Oui mais voilà, maintenant que dans le vrai monde, on commence à s’étonner de la façon de faire sur Swisscommunity, il est urgent de dire qu’on n’y est pour rien.  Ah oui, quand on n’est plus du côté du manche, on est moins courageux …

Quant aux interpellations ( en Suisse on dit droit de pétition) adressées tant à la direction de Swisscommunity qu’au CSE, l’OSe ne prend pas même la peine d’y répondre.

Le sujet était évoqué dans une récente AG. Un élu en Suisse est là pour servir le peuple. Dans la cinquième Suisse, un « mal élu », c’est un notable qui ne se considère pas comme tenu de répondre au bas peuple.

La formule est connue, le souverain ne mérite qu’un souverain mépris. 

Complément :

    On en apprend tous les jours. Revoici un modérateur, qui au contraire de son copain d’hier, explique et justifie pourquoi il exclut. Voilà qui discrédite un peu plus la thèse de l’autre qui prétend que « les modérateurs ne sont pas consultés » . Ah .. que le mensonge est un art difficile quand on est mal organisé.