Affaire HSBC quand les journalistes perdent pied.

Les journalistes transformés en auxiliaires de police pour aider une brigade financière qui manque cruellement de ressources et au passage en auxiliaires de communication politiques pour sortir au bon moment le message souhaité par le pouvoir.

Les héros du jour sont un français employé à Genève par une banque suisse et qui a cherché à tout prix à se faire des recettes de poche en vendant des documents volés et une directrice de la communication d’une filiale française de banque suisse, qui ne comprenait pas bien de quoi il retournait, a été licenciée, puis a collaboré pendant des années avec la brigade financière mais pleurniche de médias en médias qu’elle n’a pas été payée pour cette « mission civique », et qu’elle est au RSA (malgré le livre qu’elle a sorti l’année dernière et qui a du moins se vendre .. faut croire que Merci pour cette trahison ne fait pas recette). 

On comprend mieux la hargne de certains journalistes à attaquer la Loi Macron et à protéger leurs sources. Quand le journalisme d’investigation agit sur ordre et publie dans le sens du vent, la démocratie préfère sans doute ignorer que la source du journaliste est .. la police.

Enfin, il reste quelques journalistes pour écrire avec un peu de recul sur le sujet, dont Myret Zaki.

http://www.bilan.ch/myret-zaki/redaction-bilan/swissleaks-linvestigation-commandee