UASF-OSE. QUand le bateau coule, les chaloupes ne font pas mieux

Le slogan du congrès UASF de cette année ?   Buvez, nous sommes éliminés.

Le résultat  : une belle g.. de bois.

Les lecteurs habitués de ce blog nous diront « rien de neuf, si ce n’est que c’est de pire en pire ». En effet, il ne fait que se passer ce que nous avions annoncé dans la descente vers l’enfer d’une parodie de démocratie.

Notons au passage qu’en tentant d’exprimer le quart de ces légitimes interrogations sur Swisscommunity, nous avons fait l’objet d’une active censure par les modérateurs assortie d’une exclusion par la direction de l’OSE, qui non seulement ne représente pas grand monde,  mais de surcroit se permet de décider quels citoyens ont droit à ses services privés financés sur fonds publics et lesquels n’y ont pas droit.

Swissinfo par ses liens historiques avec l’OSE n’a pas pour habitude de critiquer le « machin », mais le journaliste, qui a apparemment oublié de signer, ne peut quand même pas raconter n’importe quoi. Lisez-vous même, il décrit, avec deux ans de retard, ce que nous vous disions. 

http://www.swissinfo.ch/fre/congr%C3%A8s-des-suisses-de-france_temp%C3%AAte-dans-un-verre-d-eau–de-vittel/41399076

En résumé ?

    – l’UASF qui déjà ne représentait qu’une petite moitié des associations suisses en France et moins de 1 pour mille des Suisses de France continue de perdre des membres par wagons. 1/3 de membres en moins en un an !  Buvons, éliminons ..

    – la bataille des ex continue à opposer un ancien président qui s’était fait prendre la main dans le sac à essayer de se maintenir à son poste en votant au nom d’une association liquidée depuis quelques temps à un autre qui pour maintenir le sien vote au nom de la branche française d’une association suisse qui lui a retiré tout droit de la représenter.  Buvez, vous êtes éliminé.

    – l’OSE, représentée par ses deux co-directrices et par son futur-ex président, Jacques-Simon Eggly, montre sa totale incapacité à mettre de l’ordre dans ce « machin » à qui elle  n’a toujours pas retiré sa reconnaissance, et à qui elle laisse le soin d’élire la première délégation de « membres » du CSE par le nombre. Quant à Jacques Simon Eggly, visiblement, la préoccupation n°1 est que le traitement soit repoussé au futur mandat de son successeur putatif déjà désigné. Bel aveu d’échec pour ce qui est de régler le sujet par application de la maxime « il n’est pas de problème qui ne trouve tout seul sa solution à force de ne rien faire ».  Buvons, buvons .. pour oublier.

     – la courageuse ou illusoire tentative du GEHP de réviser les statuts qui est doublement enterrée.
16 voix contre toute révision face à 14 voix pour une révision, et ensuite moitié pour moitié contre le projet. Au passage, il doit y avoir un délégué (au moins) qui n’a rien compris et qui a réussi à voter pour le projet et contre la révision. Pitoyable. Un verre ça va, trois verres bonjour les dégâts. 

  – quel choix reste-t-il  ? celui de la société de l’Yonne qui a au moins l’honnêteté de reconnaitre que la plupart de ses membres n’en sont pas et qu’elle ne fait rien. Ou celui de celle du Var qui semble avoir abandonné toute intention culturelle suisse et se replie sur le rugby. OU le choix de ceux qui fonctionnent bien, mais en dehors de l’UASF, ou plus exactement en tentant de faire accepter leur démission par une UASF qui fait la sourde oreille. Après tout, comme on accepte des sociétés fictives et des sociétés qui ne paient pas leur cotisation, on peut bien garder une société démissionnaire non ? Ou la solution d’une association parisienne qui pour attirer des admirateurs annonce partout leur « payer le coup à boire ». Buvons, buvons.

Faut-il féliciter Anny Agrapart qui jette l’éponge au bout d’une petite année ou regretter comme elle que deux présidentes successives aient maintenu en soin palliatifs un moribond qu’il serait temps de débrancher ? Difficile à dire ? Buvons .. le calice jusqu’à la lie.

Une seule lueur dans ce ciel noir . Jacques-Simon Eggly qui finit enfin par admettre que la crédibilité de l’OSE est salement mise en cause par ces dénis de démocratie. A rapprocher du dernier CSE  lors duquel  le conseiller national de service disait à quel point  le parlement était conscient et préoccupé du manque de représentativité de l’OSE et lors duquel le président Eggly se déclarait très peu fanatique d’une éventuelle élection directe et démocratique du CSE.  Buvons, pour oublier les promesses qui n’engagent que ceux qui les entendent.

Et quelle est sur le sujet la stratégie de communication de Swisscommunity ? L’Omerta comme d’habitude. Pourtant on a signalé que l’omniprésente modératrice française de Swisscommunity avait bien entendu fait le déplacement même si on peut se demander quelle association elle représente.  Mais bizarrement elle n’a pas publié un mot sur le sujet. Il faut peut-être attendre les ordres de Berne ?   Buvons, ça occupera la Madelon.

Enfin, il y en a une qui ne s’y est pas trompée, c’est la multinationale Nestlé qui a refusé de subventionner cette pantalonnade. On la comprend.

Prosit l’OSE.

 

Edition de l’article le 4 mai 2015 suite à commentaire ci-infra
Nos excuses à Marc-André Miserez, rédacteur de l’article que nous citons, et qui l’avait dûment signé contrairement à ce que nous écrivions à tort.
Précisions. Quand l’article parle de lien particuliers avec l’OSE il vise la période où le directeur de l’OSE siégeait également au « conseil du public de Swissinfo »  et au fait que l’OSE présente Swissinfo comme « partenaire stratégique » .  http://aso.ch/fr/a-notre-propos/partenaires-1362144109