Team Building

Au pays du E pluribus unum, les séminaires de team building, ça ne marche pas à tous les coups.

En d’autres temps, on utilisait comme sport de cohésion le tir sur pomme vivante, et ça avait plutôt bien marché.

Les Hindouistes, eux respectent les pommes (et les vaches) et ne tirent pas dessus.

Mais voilà, mondialisation oblige, on s’est mis à adopter des coutumes d’autres continents.

Et au lieu de rester en mode « feu sur la montagne », ben on s’est cramé les arpions.

https://www.courrierinternational.com/article/en-suisse-un-seminaire-d-entreprise-tourne-mal-apres-une-marche-sur-des-braises



Travail. 

En Suisse, un séminaire d’entreprise tourne mal après une marche sur des braises

Dans le cadre d’un “team building”, une entreprise suisse a proposé à ses salariés une activité qui a mal tourné. Selon le “Tages-Anzeiger”, plus d’une dizaine de personnes ont fini à l’hôpital.

Quand ils ont planifié leur séminaire d’entreprise, les dirigeants de Goldbach n’imaginaient pas un tel fiasco, raconte le Tages-Anzeiger. Au total, vingt-cinq de leurs employés ont été blessés après avoir participé à une marche pieds nus sur des charbons ardents, organisée par la société publicitaire suisse. Treize d’entre eux ont été transportés à l’hôpital. “Même le chef s’est brûlé les pieds.”

Le séminaire, organisé “dans un cadre idyllique, sur la péninsule Au, sur l’autre rive du lac de Zurich”, rassemblait la majorité des commerciaux de l’entreprise, certains venus d’Allemagne et d’Autriche pour l’occasion. “Et, comme la plupart des près de 150 employés ne s’étaient pas revus depuis deux ans [en raison de la pandémie de Covid-19], l’événement se devait d’être extraordinaire.”

“Dépasser ses limites”

Les marches sur charbons ardents sont censées permettre de “surmonter ses peurs, de renforcer sa confiance en soi, de dépasser ses limites personnelles”, relate le journal suisse.

Les participants au séminaire de Goldbach étaient, selon l’entreprise, libres d’y participer ou non. La firme, qui a présenté ses excuses aux blessés, affirme qu’aucune pression n’a été exercée, la direction ayant assuré qu’il fallait aussi “beaucoup de courage” pour refuser de marcher sur les braises. Le titre ajoute :

“Près de la moitié des participants ont décidé de participer à cette activité facultative.”

Le quotidien zurichois précise que ce type d’incident n’est pas le premier. “Le dernier accident de ce type en Suisse avait eu lieu à Winterthour [à environ 25 kilomètres à l’est de Zurich], en 2003, lors du ‘week-end de cohésion’ d’une équipe universitaire de hockey féminin, se remémore-t-il. L’équipe avait ensuite dû se passer de l’une de ses joueuses, blessée lors de l’événement.”